Artaix, un Port sur la Loire
document tiré de "Les noms des lieux du Brionnais-Charolais" témoins de l'histoire du peuplement et du paysage. Mario Rossi, professeur émérite au Laboratoire CNRS Parole et Langage de
A l'époque des Gaulois, en Outre Loire, Artaix et les villages de l'intérieur avaient besoin de faire circuler les marchandises facilement, le port d'Artaix sur la Loire a donc était mis en avant et à permis au village de devenir un port d'une importance reconnue.
Le port d'Artaix est à l'extrémité de la paroisse, en tirant à la motte Saint-Loup, qui est placée à mi-côte dans un aspect très étendu, tourné à l'orient, extrêmement varié. Toute cette côte, depuis les Brenoms où était un ancien port à présent détruit, est habitée par des charpentiers en bateaux, qui font un grand commerce de bois.
Le travail des bateaux occupe les charpentiers sur les ports de Galands et d'Artaix, aux hameau de Bremons et de St Loup. Ils entreprennent souvent des voitures de poissons; de grains et de vins pour le compte des Marchands.
(Péage au port d'Artaix) :Les anciens seigneurs de Maulevrier avaient coutume de lever sur le port;
deux sols six deniers de péage sur chaque bateau de marchandise montant ou descendant la rivière. Ils se fondaient sur la vente qui en avait été faite à Philibert de Lespinasse, l'un d'eux, par Jean de Chabannes qui l'avait acquis d'Edouard de Beaujeu, baron de Semur. (En marge: Contrat du 5 mai 1435). I
ls étendaient ce droit d'une manière étrange, en faisant payer celui de couponnage, qui consistait en un boisseau de blé sur chaque bateau,
et en percevant un second péage par terre, qu'ils appelaient le péage de Marcigny, parce qu'ils prétendaient qu'il leur était dû sur toutes les denrées et marchandises entrant sur leur terre d'Artaix et sortant de là pour aller à Marcigny