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ITER PUBLICUM  désigne une voie commerciale, dont l'existence et l'usage remontent à la nuit des temps  et dans laquelle le terme  

La voie longeant la Loire


L'existence de cette voie est attestée dès l'Antiquité (133). Passé Digoin, la route entre en Brionnais. 

Elle suit le fleuve sur sa rive droite et file jusqu'à Charlieu. 


Dans son ouvrage Les voies romaines de la cité des éduens, Émile Thèvenot émet l'hypothèse que la voie arrive d'Orléans et passe par Decize et Bourbon-Lancy avant d'atteindre Digoin (134). 

La carte de Cassini indique qu'après Digoin la route rejoint Paray-le-Monial, puis entre en Brionnais au niveau de Saint-Yan. 

Émile Thévenot n'a semble-t-il pas trouvé d'indices attestant du passage par Paray dans l'Antiquité ou au Moyen Âge, si bien qu'après Digoin, il fait se poursuivre la voie directement à Varenne-Reuillon où des vestiges auraient été reconnus. De même, c'est la présence de vestiges qui indiquerait le passage de la route à Saint-Yan, Montceaux-l'Étoile, Anzy-le-Duc et Marcigny.


À Marcigny, la route se sépare en deux. 


Ce tracé n'apparaît pas sur la carte de Cassini: il y a bien scission de la voie à Marcigny, 

Cet Iter relie Marcigny à Saint-Haon-le-vieux en passant par les terres de Lespinasse.


L'ouvrage d'Émile Thèvenot ne contient pas de représentations cartographiques. Le tracé de la voie via Roanne a été figuré sur une carte publiée dans la Carte archéologique de la Gaule Loire et intitulée « Limites du territoire ségusiave et principales voies et agglomérations gauloises et gallo-romaines >> (136).


(1)Dans ce contexte, "terrier" fait référence à un registre ou document détaillant les possessions foncières et les droits seigneuriaux du prieuré d'Ambierle. Ce type de document recense les terres, les redevances et autres obligations dues par les tenanciers au seigneur. Le "terrier du prieuré d'Ambierle" rédigé vers 1385 est donc un inventaire des biens et droits de ce prieuré à cette époque 


133 LAVENDHOMME 1997, р. 41.

134 THEVENOT É. 1968, p. 220-225. Le fait que cette voie antique ait perduré au Moyen Âge est admis par Émile

Thèvenot mais aussi par Claude Chopelin et Jacques Quez (CHARLIEU 1973, p. 134).

Au sujet de cette voie, voir aussi:

- un article de 1933 de Ginet-Donati intitulé « La voie romaine de Roanne à Digoin », BSEB, août-septembre 1933, p. 117-118; septembre 1933, p. 115-116; janvier 1934, p. 129-130.

un article de 1973 de Joannès Odin (dans CHARLIEU 1973, p. 55-61) basé sur l'analyse de FOURNIAL 1945.

Tous deux pensent que cette voie était au Bas Moyen Âge l'un des principaux axes reliant Lyon à Paris.

- un article de 1973 de Claude Chopelin et Jacques Quez dans CHARLIEU 1973, p. 133-136.

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Extrait du livre : CONGRES ARCHEOLOGIQUE DE MONTBRISON page 213 et 214

Le texte ci-après donne le tracé de l'ancienne voie qui passait au Port d'Artaix :

... Or, de Roulière ( trace des roues des chariots laissée sur le chemin)  sort une grande voie qui, 

et croisée par une voie de Roanne à la ville des bois de Tallenne (1) prés de Coulanges et Digoin (ancienne foire gauloise 1315)

Texte d'origine :


D'autres parussions sur le Pont Mailly


Extrait du livre : Les voies romaines de la Cité des Éduens Par Emile Thevenot · 1969

"la  voie de la rive droite. Suivant une tradition à laquelle il est souvent fait écho, un pont sur la Loire existait très anciennement entre Marcigny et Artaix? Noëlas croit qu'il s'agit d'un pont romain qui aurait existé jusqu'en 1325, date à laquelle il fut emporté par une inondation" ....